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Livres de Raoul Ruiz

Les livres écrits par Raoul Ruiz
Editeur : Orestiadi di Gibellina (1989)
transpatagonienbd
Scénario : Benoit Peeters et Raoul Ruiz, Dessin : Patrick Deubelbeiss, Edition Casterman, ISBN : 2-203-38014-4, Nb. Pages : 98 (1989)

Le Transpatagonien est un train d'un autre âge, qui traverse interminablement le Chili, de Puerto Montt à la Terre de Feu. À l'intérieur, pour passer le temps, les voyageurs - des représentants de commerce pour la plupart - racontent à tour de rôle leur histoire. Des histoires étranges, glissant de plus en plus dans le fantastique, où il est question d'une malle parlante, d'un enfant de choeur devenu lion, d'algues bleues aux troublantes facultés de mimétisme, et de sang qui se change en vin...

Mais est-il prudent de s'abreuver de tels récits ? Bientôt, de curieux incidents surviennent dans le train, comme si les histoires commençaient à prendre corps....
alapoursuitedelileautresorEditions Dis-Voir, Broché - 104 pages - 147 g - 15 cm x 21 cm ISBN : 2906571091 - EAN : 9782906571099 (1989)

"Derrière chaque livre pour enfants, derrière chaque best-seller se cache un texte sacré. Le livre de Stevenson avait été décortiqué, mille fois lu et relu. Il avait servi de modèle à une carte qui devait nous mener à la recherche d'une île où se trouvait cette caverne qui représentait le ciel. Dans ce ciel-là, on l'aura deviné, les étoiles et les planètes étaient représentées par des diamants, des vrais... ".

Premier roman de Raoul Ruiz, à l'origine du film L'Ile au Trésor, ce texte se veut la suite, ou plutôt la poursuite du roman de Stevenson. Un formidable exemple de la manière avec laquelle Ruiz parodie et met en abîme le recit, avant de perdre son lecteur dans un labyrinthe d'images insolites.
leconvivedepierreEdité par : : Actes Sud, ISBN 2869431643, Nb. Pages : 52 (1992)

Il ne suffisait pas à Ruiz d'explorer de film en film (du Chili à la France, une soixantaine à ce jour) "les modes du rêve et manières de la mémoire" ; conjuguant et confrontant artifices, procédés, stéréotypes ; faisant de la manière la matière même de son cinéma. Il fallait que Ruiz affronte directement le théâtre.
Il commença par porter des pièces à l'écran, non sans les revisiter : ainsi sa remarquable Bénérice et son intéressant Richard III. Puis il signa un couplé passionnant, montant pour la scène La Vie est un songe de Calderán tout en réalisant à partir de ce même texte une dérive cinématographique, Mémoire des apparences.
Gageons que cette fois-ci Ruiz ne fera pas de film, Le Convive de pierre restant réservé aux planches. Mais peut-être est-ce le commandeur qui intime aujourd'hui à cet homme d'image d'aller voir à la source, au théâtre, à l'origine du spectacle, du jeu. Du " je ", sans doute : tout jeune, Ruiz aurait écrit cent pièces. Vrai ou faux ? Possible, foi de Ruiz ! Don Juan, ce libertin espagnol légendaire pour la première fois mis en scène par le dramaturge baroque Tirso de Molina, ne fit-il pas lui-même cent et une conquêtes ; la dernière étant, à chaque fois toujours plus, la première ?